Ça passe par les côtes le diaphragme mon pied et sa cuisse
Je le regarde plus
Je laisse venir, je fais de l’espace à l’autre
Je prends conscience du mien,
Puis ça fait mal aussi, pas tout le temps, parfois comme ça un peu de douleur dans la douceur dans les rires
Des petites vallées de peau tissus tu sens
Tu reconnais que c’est elle puis lui puis lui puis elle puis moi
Tu sais plus, on est beaux je crois à se toucher comme ça
Tout chez l’autre est beau à toucher
Je cherche avec mes doits un tout petit coin dans ta clavicule. Parfois on se touche, sans l’attendre, et j’ecoute.
Sometimes I touch with an intention, very clear, I want to take out your left shoe. I touch your hair , I touch your eyes, I touch your skull. Sometimes I touch, et je retire ma main tout suite quand je trouve un sein ou une zizi, les cous sa va, on a tous un cou.
With the eyes, with the skin, with my chest, with my mind, with the space I allowed to grow between you and me, with silent, with noise, with a quotes of Deborah Hay, with a piece of fabric bought a la maison populaire, with a blague, with my teeth, with a prit glue, with a black tight, with a camera lents, with the echo of your voice in the big saloon de fête, with the hate of wanting to reach you even more even more even more, with my hands, with the braveness of sharing what touches us
undressing
Je touche l’autre comme une invitation à la rencontre, comme un paysage que je découvre et que je reconnais.
Les yeux fermés nos corps se frotte, nos jambes s’entremêlent, mes mains se cramponnent, mon flan se fait caresser, mon pied agrippe un morceau de peau. Je touche l’autre et l’être me touche, nous nous autorisons à jouer avec nos corps comme une matière au travail.